Concours de FanFic !

felicitation marjorie
c'est genial
biz dess

Merci! Contente que ca vous est plu, ca m a beaucoup inspiré, Midnight Sun aurait dû etre terminé...

Cette fic est très jolie.
Félicitations Marjorie .
Est-ce qu'on pourra lire celle des autres ?

Bravo Marjorie, ta fic était très plaisante à lire =).
J'espère qu'on pourra aussi lire celle des autres ! ^^

Ooh désolée les filles j'ai obtenu les autorisations des auteurs mais j'ai oublié de les poster
Obligée de double poster car il y un nombre de caractères limité pour un post !
Alors la fic de Nymous

Citation :

Nous avancions en silence à travers cette forêt si familière, là où tout avait commencé. Cette forêt qui avait été le témoin privilégié des moments les plus beaux et les plus sombres depuis ma rencontre avec Bella SWAN.

Nous nous arrêtâmes au bout quelques minutes, le soleil terminait sa course quotidienne, laissant apparaitre la nouvelle lune. Il ne tarderait pas à faire nuit.

- Bella?

- Oui?

Nous étions à présent face à face, et je ne pouvais m’empêcher de la regarder, même si j’étais sourd au son de ses pensées, je pouvais lire en elle comme dans un livre. A cet instant, je pouvais voir la peur, l’anxiété, l’incompréhension animer ses traits.

- Nous partons Bella…

- Maintenant? Me coupa-t-elle.

- Hum .. Aussi vite que possible, demain à la première heure… mais…

- Pourquoi si vite? Comment vais-je pouvoir l’annoncer à Charlie?? Je croyais que nous devions attendre la fin de l‘année… Pour qu’il se fasse à l’idée.

Mes mains tremblaient. Comment lui dire?

- Qu’est-ce qui se passe Edouard? m’asséna-t-elle, surprise par ma soudaine froideur.

- Tu ne parts pas avec nous Bella…

- Quand tu disais nous, c‘était..?

- Les miens oui, ils sont d’ailleurs déjà parti. Alice voulait te dire au revoir mais je m’y suis opposé, insistant sur le fait qu’un départ brutal était nécessaire.

Muette, elle recula d’un pas, ses genoux tremblaient, elle secouait la tête, perdue, comme si elle refusait d‘accepter.

- C’est à cause de ce qui est arrivé avec Jasper? Je t’ai dis que ce n’était rien… Je n’ai rien de grave.. J’aurais du faire plus attention.. Je…

- Cesse de te rendre responsable Bella… C’est ma faute…

- Mais comment? Tu avais promis Edouard… Tu avais promis de ne jamais me quitter… De toujours rester avec moi… Pour l’éternité.

- J’ai tenu parole Bella. J’avais promis de rester auprès de toi tant que cela t‘étais bénéfique, tant que ma présence te rendrais heureuse. Mais je m’étais également promis de ne plus jamais de faire de mal… Et vois ce qui c’est produit, tu a été blessée… Ta vie est en danger à notre contact, tu ne peux pas le nier et je ne peux en supporter davantage…

Ses yeux fixèrent les miens emprunts de colère.

- Ta seule solution est donc de fuir? Mais.. Je.. Je t’aime… Je ne peux pas vivre sans toi, tu avais promis, on ne peut pas vivre l’un sans l’autre…

L’épaisse foret alentour paraissait se rapprocher, elle m’oppressait, même si l’impression n’était que psychologique, j’avais la sensation ne plus pouvoir respirer.

Il fallait rester de marbre, ne pas laisser transparaitre mes émotions . Elle me connaissait mieux que personne.

Reprenant mon souffle, je tentais de mettre autant de conviction et de détachement que possible dans mes mots.

- Tu fais erreur Bella, je peux vivre sans toi. Je me suis fourvoyé.

Elle recula encore d’un pas, tremblant de tout son être à présent.

- Toi et moi, c’était une hérésie, nous ne sommes pas fait pour être ensemble, Rosalie l‘avait compris bien avant moi. Je ne veux plus jouer cette comédie. Je ne suis pas humain, notre nature n’est pas la même, cela ne pouvait plus durer. Tu ne m’apporte rien Bella.

Elle secouait derechef la tête abasourdie. Son regard était noir, creux, perdu. A cet instant, je me serais damné pour déchiffrer ses pensées aussi douloureuses qu’elles aient pu être à entendre.

Je parvenais cependant à entendre les « non » qu’elle se murmurait à elle-même

- Tu me quitte? chuchotât-elle.

- Oui

- Si c’est… ce que tu souhaites, balbutia-t-elle, résignée.

- C’est ce qu’il y a de mieux à faire Bella, lui répondis-je, avec une tendresse toute mesurée, pour toi comme pour moi. Mais j’ai tout de même un dernière faveur, si ce n’est pas trop te demander.

- Tout ce que tu voudras, rétorqua-t-elle, retrouvant soudain de la fermeté dans sa voix.

- Pas d’actes téméraires ou stupides lui ordonnais-je. C’est à Charlie que je pense, il a besoin de toi… Prends soin de toi… pour lui.

- D’accord, répondit-elle calmement.

Détendu, je continuais.

- En échange, je te promet une chose, je ne t’importunerais plus, je ne reviendrais jamais. Je ne te ferais plus jamais souffrir Bella. Vis ta vie, je ne m’en mêlerais plus. Je t’en fait la promesse. Ce sera comme si je n’avais jamais existé.

Elle avait fermé les yeux, prostrée, telle une statue de pierre.

J’avançais doucement en sa direction, c’était le moment, il fallait mettre un terme à cette mascarade, une seconde de plus et je lui avouais que je l’aimais plus que ma propre vie, que la quitter était équivalent à mourir une seconde fois.

Je déposais un baiser sur son front, mes mains autour de son visage et sentais la chaleur humide de ses larmes.

- Prends soin de toi Bella.

Dans un souffle, je m’éloignais en laissant derrière moi ma seule raison d‘exister.

Celle de Farah

Citation :

Je sentis sa main se crisper dès que nous nous arrêtâmes. Elle me dévisagea avec des yeux inquiets dès que je la lâchai. Le regard figé j’essayai de contenir ma douleur, j’inspirai profondément bien que je n’eus aucun besoin de respirer puis je lui annonçai notre départ.

Elle n’avait pas saisit ce que j’avais tant de difficultés à lui dire. Elle semblait confuse perdue dans ses pensées un instant, puis ses traits se raidirent et son cœur eut comme un raté avant de s’accélérer. Je sus alors qu’elle avait compris.

Comme je l’avais prévu, elle s’opposa à ce que je venais de lui annoncer, elle disait vouloir m’accompagner où j’irais, que ce qui s’était passé n’était rien. Comment pouvait-elle l’envisager après ce qu’elle avait enduré par ma faute ? Comment pouvait-elle ne pas m’en vouloir de l’avoir exposée à pareil danger ? Jamais je ne me pardonnerai de n’avoir pas su la protéger de moi, ni les mots que j’étais sur le point de prononcer

_ Je ne veux pas que tu viennes Bella. Tu ne m’apportes rien de bon.

C’était là le pire des blasphèmes. Chaque parole m’avait littéralement poignardé, mais ce qui finit par m’achever fut la réaction de Bella. Son visage n’exprimait plus rien. Elle m’avait cru !

Celle de Pauline :

Citation :

Garé à une place inhabituelle, j’attendis que Bella arrive. Si j’avais pu ressentir ce genre de chose, la nausée serait montée en moi. Une nausée incurable. Je cru que c’était pire de ne pas la ressentir du tout. Mon corps ne réagit pas à ce que j’allais faire. Mes intentions m’auraient complètement rongées. Humain, je n’aurais pas pu faire ça. De toute manière, humain, j’aurais pu rester près de Bella. Je sentis sa présence bien avant qu’elle prenne le dernier virage. Elle se doutait de quelque chose. Cela me tuait d’être distant avec elle. Pourtant, je trouvais la force de descendre de ma voiture lorsqu’elle descendit de sa vieille Chevrolet. Que disais-je, la force. J’étais immortel. Je n’éprouvais aucune douleur physique en m’approchant d’elle. Aucun sentiment n’attaquait mon corps. J’étais froid, au sens propre comme au sens figuré. Pourtant, même sans un cœur qui bat, je souffrais. Si elle savait à quel point. A quel point j’avais besoin d’elle. Jusque là elle avait résisté à tout ce qui aurait dû la repousser. Mais, ces images, ces visions. Bella perdant toute sa fragilité, son humanité, son cœur battant la chamade, sa chaleur, je ne pouvais le supporter. Alors, rien ni personne n’aurait pu me faire changer d’avis. Elle s’approcha doucement de moi. Par automatisme, je lui pris son cartable. Ensuite, je lui pris la main. Je n’avais pas du tout l’intention de lui laissé le choix.


« -Viens te promener avec moi »


Elle ne répondit rien et se laissa entraîner. Le trajet jusqu’au fond du jardin me parut interminable. Sa lenteur ne m’avait jamais gênée. Mais plus le temps passait et plus je voulais m’empêcher d’aboutir à mes intentions. J’aurais tellement voulu lire dans ses pensées. Elle se doutait forcément de quelque chose. Je n’osais pas regarder son expression alors qu’on entrait dans la forêt. Une fois à l’abri des arbres, je m’arrêtai. Je m’éloignai tout d’abord et m’adossa à un arbre. Je l’observai voulant admirer son visage une dernière fois. Même si, ma mémoire n’occulterai jamais les traits de Bella. Elle dit enfin quelques mots.


« - Allons-y, discutons ».


Du Bella tout craché. Aucune patience. Si elle savait ce que je comptais dire, je ne pense pas qu’elle aurait précipité les choses. Je pris une profonde inspiration.


« Nous partons Bella »


Ma voix n’avait pas tressaillis. Preuve que j’étais bien un prédateur assoiffé de sang. J’attendis sa réaction. Elle ne paraissait pas démontée.


« - Pourquoi maintenant ? Encore un an, et …

- Il est grand temps, Bella. Nous ne sommes déjà que trop attardés à Forks. Carlisle a beau prétendre avoir trente-trois ans, il a l’air d’un gamin. C’était inéluctable, alors aujourd’hui ou demain… »


Je ne me convainquis pas moi-même. Alors comment pouvait-elle s’y laisser prendre ? Son expression changea. Elle parut perdue. Elle devint pâle. J’aurais tellement aimé la serrer dans mes bras, lui dire que je lui faisais une mauvaise blague. Elle dit quelques mots tellement doucement qu’un être humain aurait eu du mal à les entendre. Mais ils étaient clairs pour moi.


« - Quand tu dis nous,… »


Elle n’avait pas compris. Pour elle, le « nous » était nous deux. Je souffrais encore plus de savoir qu’elle pensait que je voulais m’enfuir avec elle. Pourtant, je continuai à mettre les choses aux claires.


« - Il s’agit de moi et des miens. »


Elle ne dit rien. Je préférais attendre une réaction. Même si je paraissais calme, je bouillis intérieurement. Une voix dans ma tête voulait lui hurler que tout cela n’était qu’un cauchemar. Mais, elle retrouva enfin la parole.


« - D’accord, je viens.

- Impossible, Bella. Notre destination… ce n’est pas un endroit pour toi.

- Quel que soit le lieu où tu es, j’y ai ma place.

- Je ne t’apporte rien de bon, Bella.

- Ne soit pas idiot. »


Ce fut un supplice pour moi d’entendre son ton comme une prière. Les mots suivants furent pires à entendre pour moi.


« - Tu es ce qu’il y a de mieux dans ma vie.

- Mon univers n’est pas fait pour toi.

- Ce qui s’est passé avec Jasper, ce n’était rien, Edward, rien du tout !

- En Effet. Il est juste arrivé ce qu’il devait arriver tôt ou tard arriver.

- Tu as juré ! A Phoenix, tu as promis que tu resterais… »


Que pouvais-je répondre à ça. Si seulement, elle pouvait comprendre que ma présence la mettait constamment en danger. Tu es intelligente, Bella. Essais au moins de comprendre pourquoi je dois partir.


« - Tant que c’était ce qu’il y avait de mieux pour toi. »


Mon ton fut ferme. Pourtant, elle continua.


« - Non ! C’est à cause de mon âme, c’est ça ? Carlisle m’en a parlé. Je m’en moque. Edward, si tu savais comme je m’en moque. Prend-moi mon âme. Je n’en veux pas, sans toi. Je te l’ai déjà donnée. »


Prendre son âme. Carlisle avait lâché le morceau. Je ne lui en voulais pas. C’était en partie pourquoi je ne voulais pas transformer Bella. Si seulement, elle pouvait voir son âme comme moi je la vois. Si pure, si fraiche. Si bonne. Ma gorge me brûla. Je pris une grande inspiration, observa le sol sans vraiment le voir et respira son odeur tellement enivrante. Sans son âme, aurait-elle une odeur si… Bella… Soudain, j’eus une idée. Pour qu’elle comprenne. J’allais la blesser. Peut-être trop mais au moins assez pour qu’elle me laisse partir. Je relevai les yeux.


« - Je ne veux pas que tu viennes, Bella »


Je l’observais sans dire un mot de plus tentant de paraitre glacial à ses yeux. Et je savais que j’y arrivais parfaitement. Elle bégaya légèrement en disant les mots suivants.


« - Tu… me… quittes ?

- Oui. »


J’utilisais alors mon côté sombre pour lui montrer que je n’avais aucun regret à ces paroles. Mais, j’aurais tellement voulu que les rôles s’inversent. Qu’elle puisse lire en moi comme je peux lire l’esprit de tous les autres humains. Elle coupa mes pensées.


« - Cela change tout. »


Comment pouvait-elle croire que je ne l’aimais plus ? Comment arrivait-elle à y croire ? Mon plan marchait trop bien. Je voulu lui donner plus d’explications.

« - Naturellement, une partie de moi continuera à t’aimer. En quelque sorte. Mais je suis… las de jouer un rôle qui n’est pas moi. Je ne suis pas humain. »


Voilà que je lui renvoyais en pleine figure notre différence principale. Pardonne-moi Bella.


« - J’ai trop longtemps laissé l’imposture s’installer. J’en suis désolé.

- Arrête. Ne fais pas ça. »


Disait-elle cela pour mes excuses ou le fait que je partais ? Bien sûr qu’elle ne voulait pas que je parte. Il fallait que je sois plus dur avec elle. Pourquoi me poussait-elle toujours aussi loin ? En plus de 100 ans de vie, je n’avais pas besoin d’Alice pour savoir que j’allais passer les pires minutes de ma vie.


« - Tu ne m’apportes rien de bon. »


Son expression me fit comme un poignard dans mon cœur inexistant. Je souffrais sans laisser transparaitre la moindre émotion. J’avais trop longtemps joué à ce jeu. Ne rien montrer. Je vis Bella ouvrir puis refermer la bouche. Tout à coup, j’eus envie de l’embrasser comme je n’avais jamais pu le faire. Me laisser aller. Pour qu’elle oublie ce que je venais de dire. Elle finit par parler.


« - Si… c’est ce que tu souhaites. »


La Bella têtue et obstinée s’arrêtait là. Elle baissait les armes. Je l’avais vraiment blessée. Blessée… Non !


« - J’ai une dernière faveur à formuler, cependant. Si ce n’est pas trop demander.

- Tout ce qui tu voudras. »

Son ton était plus ferme. De quel droit je lui demandais une dernière faveur.


« - Pas d’acte téméraire ou stupide. Entendu ? C’est à Charlie que je pense, bien sûr. Il a besoin de toi. Prends soin de toi… pour lui. »


Je savais qu’elle ne pouvait refuser de faire ça pour son père.


« - D’accord.

- En échange, je vais te faire une promesse. Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrai pas. Je ne t’entrainerai plus dans ce genre d’épreuves. Vis ta vie, je n’en mêlerai plus. Ce sera comme si je n’avais jamais exister. »


Je cru qu’elle allait tomber, tellement ses genoux tremblait. Mais, mon départ lui ferait beaucoup moins de mal que tous les dangers auxquels je l’exposais, malgré moi. Je me convainquis enfin moi-même. Mais, je voulais la rassurer. Qu’elle aille un peu mieux avant que je m’enfuis sans me retourner.


« - Rassure-toi, vous autres humains avez la mémoire courte. Le temps guérit les blessures de ceux qui appartiennent à votre espèce. »


Elle me répondit presque du tac au tac.


« - Et la tienne ? »


Mon dieu, elle arrivait encore à penser à moi avec tout ce que je lui disais. Jamais, je ne t’oublierai, Bella Swan. Je ne pus lui dire ces mots mais trop de mensonges étaient sortis de ma bouche.


« - Eh bien…Je n’oublierai pas. Toutefois, ma…race se laisse facilement distraire. »

Pour accorder mes mots avec mon visage, je fis un petit sourire avant de continuer et reculer.


« - Voilà, c’est tout. Nous ne t’importunerons plus. »


Il fallait bien qu’elle comprenne que ce ne serait ni moi ni un membre de ma famille qui la mettrait en danger. Elle comprit rapidement et pour une fois, je m’attendis à sa réaction. J’y avais pensé.


« - Je ne reverrai pas Alice. »


Je devinai à peine ses paroles.


« - Non, ils ne sont plus ici. Je suis resté pour te dire au-revoir.

- Alice est déjà partie ? »


Elle connaissait bien ma sœur et savait que ce n’était pas le genre d’Alice de partir ainsi.


« - Elle aurait souhaité t’expliquer. Je l’ai persuadée qu’une rupture brutale valait mieux. Pour toi. »


Si elle savait. Alice n’était pas prête de m’adresser la parole. Je ne lui avais pas laissé le choix. Et je faisais encore plus souffrir Bella en la privant de sa famille d’adoption. Mais, il fallu que je me répète plusieurs fois que la douleur qu’elle ressentait à présent était rien comparée à celle qu’un de mon espèce pouvait lui faire. Il fallait que je parte sinon j’allais craquer.


« - Adieu Bella.

- Attends ! »


L’entendre me supplier le bras tendu me déchira en deux pour le restant de ma vie d’immortel. Il fallait que je la touche, une dernière fois. Son odeur, sa chaleur. Une toute dernière fois. Je lui pris les deux poignets, plaqua ses bras contre son corps et déposa un baiser sur son front brulant. Je profitai de ce dernier moment pour me souvenir pour toujours de son odeur si enivrante. Je lui chuchotai quelques mots.


« - Fais attention à toi »


Je partis vite. Lorsqu’elle rouvrit les yeux. J’étais certain de n’être plus dans son champ de vision. Je courrais le plus vite possible pour résister à l’envie de revenir sur mes pas. J’espérai que Bella soit rentrée chez elle calmement. Je ne me faisais pas trop d’illusion. Je venais de lui faire tant de mal. Au moins, peut-être qu’elle me détestera d’avoir fait ce que je viens de faire. En tout cas, une chose est sure. Je me détestais. Jamais je ne pourrais la remplacer. La vie avant Bella était ennuyante à mourir. Comment serait la vie après Bella ? La vie après Bella ne devrait même pas exister. Vivre, ce terme n’était même pas fait pour moi, au départ. Et là, je n’en voulais plus. Sans Bella, la vie ne m’intéressait pas. La vie c’était Bella. Bella…

Celle d'Emeline :

Citation :

Cette lumière. Cette heure. Cette clairière. Cette fille.

Une image. Un moment, un arbre, une odeur.

Je sens son regard se poser sur moi, la tension d’un moment arrivant que je sais à la fois impossible et inhumain.

- Allons-y, discutons, asséna-t-elle.

Laissant entrevoir la peur. Elle me sent distant, elle ne doit pas savoir. Elle ne doit pas savoir, me répétais-je mentalement. Je vibrais à l’intérieur, je souffrais le martyr mais je le méritais, elle méritait mieux que de devenir un monstre sanglant.

- Nous partons, Bella.

Elle sembla soulagée. Elle due voir mon changement, elle devin suspicieuse. Elle se méprenait. Je respirai même si cela ne m’était pas nécessaire mais je ne voulais pas l’oublier, cette odeur que j’aimais tant et qu’il allait me falloir quitter.

- Pourquoi maintenant ? Encore un an, et…

Je l’écoutais, sa voix chantait dans ma tête, sa présence me suffisait à ne plus vouloir autre chose, rien d’autre n’importait quand elle était là, elle était cet air, cette mélodie qu’on retient à jamais, graver dans nos mémoires comme un film qu’on se repasse éternellement qu’on finit pas ne plus le regarder vraiment. Je savais que je ne verrais plus ce film, je devais le finir, pour elle, pour la protéger. J’ai eu plus que ce que j’avais escompté, un amour si grand qui a réveillé mon cœur endormi pendant un siècle. Je ne veux qu’elle mais ai-je ce droit ?

- Il est grand temps Bella. Nous ne nous sommes déjà que trop attardés à Forks. Carlisle a beau prétendre avoir 33 ans, il a l’air d’un gamin. C’était inéluctable, alors aujourd’hui ou demain…

J’avais appris à maîtriser mes émotions mais ce regard, cette peine, je ne l’avais pas prévue, je voulu la serrer dans mes bras, la bercer comme lors de ses cauchemars et lui chanter sa berceuse mais je ne pouvais pas, non je ne devais pas. Pour elle, mon amour.

- Quand tu dis nous…

- Il s’agit de moi et des miens.

Son cœur sembla s’arrêter de battre, j’eu d’abord peur puis, elle se reprit et ses battement devinrent trop familier, je devais reculer pour résister. Je l’avais dis avec conviction. Pour elle, je devais la protéger. Je sens ce cœur, celui qui ne bat plus depuis longtemps mais qui d’un simple regard d’elle à suffit à me faire perdre la tête comme un cœur qui bat dans un corps sans âme. Elle a toujours eu ce pouvoir sur moi. Son odeur, son visage, ses yeux, tout en elle n’est que pure perfection à mes yeux. Elle ne doit pas subir les conséquences d’un amour irrationnel pour un monstre comme moi. Elle mérite mieux.

- D’accord, je viens aussi.

- Impossible, Bella. Notre destination…ce n’est pas un endroit pour toi.

- Quelque soit le lieu où tu es, j’y ai ma place.

Elle n’était pas en mesure de renoncer. Je le sentais, pourquoi fallait-il qu’elle soit aussi têtue. Je dois le reconnaître, c’est ce qui m’attire aussi chez elle-même si dans son cas, cela ne lui attire que des ennuis. Elle n’aurait jamais dû se retrouver confronter à des vampires. J’aurais dû avoir la force de m’éloigner ou de ne pas m’approcher.

- Je ne t’apporte rien de bon, Bella.

- Ne sois pas idiot. Tu es ce qu’il y a de mieux dans ma vie.

Tout comme toi, pensais-je. Comment vais-je vivre sans toi. Ton sourire qui illumine ce visage si vivant. Ta façon de parler quand tu dors et ta façon de prononcer mon prénom sont autant de merveilles auxquelles je vais devoir renoncer pour te sauver. Tout ça va me manquer. Je relevais le visage vers elle, ses yeux semblaient vouloir pleurer mais elle résistait.

- Mon univers n’est pas fait pour toi.

- Ce qui s’est passé avec Jasper, ce n’était rien, Edward, rien du tout !

Ce courage, cette ténacité. Autant de chose que j’aimais en elle.

- En effet. Il est juste arrivé ce qui devait tôt ou tard arriver.

Elle a failli mourir là sous mes yeux. Un jour, une heure, un anniversaire, un cadeau, un ruban, une goutte de sang et voilà que tout l’univers bascule, elle devient le centre d’attention au milieu de vampires assoiffés et quasi incontrôlable. Un jour, une heure, un anniversaire, un cadeau, un ruban, une goutte de sang et je l’ai perdu, ma vie, notre vie n’était pas faite pour une faible humaine. Je ne pouvais me résoudre à lui enlever son âme, je l’aime trop…Bella ne cessait de couper mes réflexions, pour la première fois de ma vie, me concentrer m’était presque impossible.

- Tu as juré ! A Phoenix, tu as promis que tu resterais…

- Tant que c’était ce qu’il y avait de mieux pour toi.

Elle souffrait. Comment ne pas se laisser attendrir, je dois rester neutre, lui montrer que je suis sans âme, sans cœur, sans vie. Que rien ne me touche. Que ma vie sans elle sera la même qu’avant. Que c’est mieux pour elle de vivre une vie.

- Non ! C’est à cause de mon âme, hein ? Carlisle m’en a parlé. Je m’en moque, Edward, si tu savais comme je m’en moque ! Prends-moi mon âme. Je n’en veux pas, sans toi. Je te l’ai déjà donnée.

Carlisle, je le percevais au loin, il préparait ses affaires et attendait patiemment devant la maison mon retour. Je ne serais pas de bonne compagnie mais il avait toujours été comme ça, un père qui veut juste mon bonheur même si là en l’occurrence, je me préparais à une vie d’errance bien morne sans elle. Maman s’inquiétait de me voir si malheureux. Je ne pouvais pas prendre ce risque.

- Je ne veux pas que tu viennes, Bella.

- Tu…me…quittes ?

Elle avait dû mal à dire ses mots. Trois mots qu’elle dit en hoquetant de surprise, de peine et de désarroi. Elle, ma bien-aimée, ma raison d’être sur cette terre.

- Oui, d’un ton que je voulais direct et sans émotion.

- Ca change tout.

« Ca change tout » ses mots, je ne pouvais pas lui mentir.

- Naturellement, une part de moi continuera à t’aimer. En quelque sorte. Mais je suis…las de jouer un rôle qui n’est pas moi. Je ne suis pas humain.

Je suis un monstre sans âme et sans cœur même si tu as réveillé en moins des émotions que je ne croyais pas possible d’éprouver. Tu m’as ramené à la vie. Hélas, je ne pouvais pas te le dire, ça ne ferait que tout compliqué et me convaincre de rester près de toi.

- J’ai trop longtemps laissé l’imposture s’installer, j’en suis désolé.

- Arrête, ne fais pas ça.

- Tu ne m’apportes rien de bon, Bella.

Dans un sens, c’était vrai mais je me mentais. Comment dire qu’elle ne représentait rien ni ne m’apportait rien. Elle, le seul être sur terre à avoir redonner un but à ma vie sans fin. La seule personne que j’aimerais au cours de mon interminable existence. La seule personne capable de faire aimer le pire livre jamais écrit « les hauts de hurlevent ».

- Si…c’est ce que tu souhaites.

- J’ai une dernière faveur à formuler, cependant. Si ce n’est pas trop demander.

Je devais couper les ponts mais pas sans être sûr qu’elle ne courrait pas de danger. Elle devait comprendre que je ne pourrais plus la sauver et je ne pouvais me résoudre à l’imaginer mourir sans moi.

- Tout ce que tu voudras.

- Pas d’acte téméraire ou stupide. Entendu ? C’est à Charlie que je pense, bien sûr. Il a besoin de toi. Prends soin de toi…pour lui.

Mon cœur froid et dur saignait d’un amour que je devais éteindre à jamais pour elle.

- D’accord.

Elle acquiesça derechef. Je fus surpris mais soulagé même si je connaissais assez Bella pour savoir qu’elle ne cherchait pas les situations impromptues mais que celles-ci la trouvait. Je devais lui expliquer, la convaincre que c’était mieux comme ça.

- En échange, je vais te faire une promesse. Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrai pas. Je ne t’entraînerai plus dans ce genre d’épreuves. Vis ta vie, je ne m’en mêlerai plus. Ce sera comme si je n’avais jamais existé.

Ces mots me faisaient mal, imaginer ma vie sans elle, ne plus sentir son cœur battre, son sang chaud, son visage empli de vie, ce corps si fragile et si parfait que je ne me lassais pas de sentir près de moi dans mes bras vibrant d’un son si harmonieux.

- Rassure-toi, vous autres humains avez la mémoire courte. Le temps guérit les blessures de ce qui appartiennent à votre espèce.

- Et la tienne ?

- Eh bien…je n’oublierai pas. Toutefois, ma…race se laisse facilement distraire.

Je savais que je mentais, « me laisser distraire » comme si c’était possible. Je bouillais ce qui pour un vampire relevait de l’impossible mais je sentais qu’il fallait que je parte, loin d’elle. Un mot d’elle et je risquais de flancher. Elle, mon éternel et unique amour.

- Voilà c’est tout. Nous ne t’importunerons plus.

Simple et direct. Son regard se figea.

- Je ne reverrai pas Alice.

- Non, ils ne sont plus ici. Je suis resté pour te dire au-revoir.

- Alice est déjà partie ?

Elle parut si surprise. Comment lui dire que lorsque je suis arrivé deux jours avant à la maison, j’ai bien cru qu’Alice allait me tuer sur place. Ses yeux n’avait jamais été si noir de rage. Elle m’avait exhorté à ne pas lui faire de mal. Elle aimait Bella comme moi je l’aimais. Alice allait m’en vouloir pendant quelques décennies, pensais-je. Mais à quoi bon rester là, quelques décennies ne valait rien comparer à la vie et à l’âme de Bella.

- Elle aurait souhaité t’expliquer. Je l’ai persuadée qu’une rupture brutale valait mieux. Pour toi. Adieu Bella.

Je devais rester de marbre, dur comme de la pierre et distant. Je commençais à partir, je devais partir, une minute de plus et je pouvais me trahir à tout moment. Moi, le maître de mes émotions et des pensées des autres, je n’étais pas maître de moi. Elle, le seul livre qui me restait fermé depuis toujours et à jamais.

- Attends !

Je me retournais.

- Fais attention à toi.

Je t’en prie, rajoutai-je mentalement. Je partis vite pour ne pas reculer, une fois sur la route devant chez Bella, je montais en voiture et partis au quart de tour. Je me surpris à vouloir pleurer.

Pleurer, la femme que j’aimais et que je perdais à jamais.

Pleurer, pour ne plus penser à ma vie qui n’avait plus rien d’une vie depuis ma première mort.

Pleurer pour ne plus vivre et mourir, seul.

Celle de Cyrille :

Citation :

C'est mot me dechira mes c'etait le seul moyen de la sauver. mon coeur ne bat plus mes je les sentis bouir et sa me faisait si mal que je voulais mourir. m'eloigner d'elle été insupportable voir impossible je sentis sont chagrin et voulait la serrer dans mes bras mes je continuer a partir sans me retourner et sans dire un mot.

Celle de Florie :

Citation :

Viens te promener avec moi, l'invitais-je en lui saisissant la main.

Elle ne semblait pas réagir. Se doutait-elle de la tournure qu'allaient prendre les évènements ? Oui, j'en étais persuadé, elle était toujours si intuitive ! Je l'emmenais en direction de la forêt quand les battements désordonnés de son coeur indiquèrent que j'avais vu juste. Elle sentait que quelque chose couvait. Je m'arrêtais à l'orée, la stoppant net. Afin de me donner une contenance je m'adossais à un tronc tout en cherchant silencieusement les mots à employer.

- Allons-y, discutons, décréta-t-elle.

Elle semblait prête à gérer toute situation, mon vaillant petit soldat... Je pris une grande respiration afin de trouver le courage de prononcer les mots fatidiques.

- Nous partons, Bella.

Elle respira fort à son tour, digérant l'information.

- Pourquoi maintenant ? Encore un an, et ...

Je ne pouvais la laisser continuer.

- Il est grand temps, Bella. Nous ne nous sommes que trop attardés à Forks. Carlisle a beau prétendre avoir trente trois ans, il a l'air d'un gamin. C'était inéluctable, alors aujourd'hui ou demain...

Son regard débordait de milles questions silencieuses, elle me fixait quand elle sembla mesurer l'ampleur de mes paroles.

- Quand tu dis nous...., chuchota-t-elle.

- Il s'agit de moi et des miens.

Ma voix était ferme, déterminée, si elle savait qu'à l'intérieur j'étais l'opposé... Elle agitait la tête de haut en bas. Cherchait-elle à m'en dissuader ? En même temps il fallait que je parte rapidement : comment pourrais je trouver la force de m'éloigner d'elle autrement ? Elle était toute ma vie et de l'imaginer souffrir était un supplice, mais un supplice nécessaire à sa survie.

- D'accord, je viens aussi.

Sa réponse m'ébranla plus qu'elle ne l'aurait du. Après tout je m'étais préparé à ce qu'elle lutte mais serais je moi même assez fort pour partir si elle me demander de rester à ses côtés ?

- Impossible, Bella. Notre destination... ce n'est pas un endroit pour toi.

- Quel que soit le lieu où tu es, j'y ai ma place.

Mon supplice pouvait débuter. Oui elle aurait sa place à mes côtés si j'étais un égoïste qui ne pensait pas à sa sécurité mais l'épisode de son anniversaire m'avait, une fois de plus, prouvé à quel point il était dangereux de me côtoyer. je devais la dissuader de me suivre, quelqu'en soit le moyen.

- Je ne t'apporte rien de bon, Bella.

- Ne sois pas idiot.
Sa voix était dur mais ses yeux suppliants. NON Bella !

- Tu es ce qu'il y a de mieux dans ma vie, ajouta-t-elle.

Elle aussi était ce que j'avais de mieux mais je ne pouvais pas risquer sa vie, elle n'était pas de mon monde.

- Mon univers n'est pas fait pour toi.

Elle s'enflamma.

- Ce qui s'est passé avec Jasper, ce n'était rien, Edward, rien du tout !

Elle avait en partie raison, il ne s'était rien produit de grave, pas ce jour là, mais la prochaine fois... Il n'y aurait pas de prochaine fois !

- En effet. Il est juste arrivé ce qui devait tôt ou tard arriver.

- Tu as juré ! A Phoenix, tu as promis que tu resterais...

Je me rappelais avoir prononcé ces mots lorsqu'elle était à l'hôpital, juste après que James ait tenté de la tuer. Encore une raison de partir...

- Tant que c'était ce qu'il y avait de mieux pour toi, lui rappelais je d'un ton brusque.

- Non ! C'est à cause de mon âme, hein ?

Elle était furieuse et moi aussi, mais contre moi. Comment pouvais je être aussi cruel. Heureusement, elle mènerait bientôt une vie normale, loin de tout danger et des monstres de mon genre. Une vie au milieu d'humains dotés d'une âme, avec qui elle pourra être heureuse.

- Carlisle m'en a parlé. Je m'en moque, Edward, si tu savais comme je m'en moque ! Prends-moi mon âme. Je n'en veux pas, sans toi. Je te l'ai déjà donnée.

Comment pouvait-elle vouloir me donner son âme ! J'avais décidément fait trop de dégâts en tombant amoureux d'elle. Je scrutais le sol en poussant un énorme soupir. Il me fallait être cruel, encore plus... Elle devait me haïr pour parvenir à m'oublier. Mais moi ? Comment arriverais je à vivre sans ma Bella ? Je relevais la tête afin de pouvoir la fixer droit dans les yeux. Je devais être certain que les mots, aussi abominables soient ils, allaient faire leur effet.

- Je ne veux pas que tu viennes, Bella.

Je détachais chaque mot pour qu'elle en saisisse la portée. Allait-elle me croire alors que je lui avais juré mon amour des milliers de fois ? Son regard était perplexe.

- Tu... me... quittes ? lâcha-t-elle incrédule.

- Oui.

Ce mot me brûla la gorge et la langue en le prononçant. Elle me fixait, ne sachant si elle était l'objet d'une mauvaise blague ou d'une rupture en bonne et due forme. Je tentais de lui apparaître le plus froid possible. Je ne devais pas lui montrer ma faiblesse, je ne devais pas lui crier que je l'aimais plus que mon existence, je devais être de marbre devant son désespoir grandissant.

- Ca change tout.

Elle semblait calme en prononçant ses mots. Elle me croyait !!! J'aurais pu la gifler de me croire aussi facilement, comment pouvait-elle oublier les promesses que je lui avais faite et mes innombrables déclarations ? Je lui devais une explication, je ne tenais pas à ce qu'elle pense que je ne l'avais pas aimée. Je repris donc la parole en regardant les arbres de la forêt, je n'avais pas la force de lui mentir davantage en la regardant droit dans les yeux.

- Naturellement, une part de moi continuera à t'aimer. En quelque sorte. Mais je suis... las de jouer un rôle qui n'est pas moi. Je ne suis pas humain.

Je ne pus m'empêcher de la regarder une fois encore, même si c'était pour lui asséner le coup de grâce.

- J'ai trop longtemps laissé l'imposture s'installer. J'en suis désolé.

- Arrête. Ne fais pas ça.

Ses paroles n'étaient qu'un chuchotis. Mon venin avait fait son oeuvre et elle avait réellement pris conscience que tout était fini. Je devais tout de même être sûr qu'elle ne me chercherait pas. Je devais faire vite, tel un sparadrap qu'on arrache rapidement.

- Tu ne m'apportes rien de bon, Bella.

Non, elle m'a juste apporté la foi en l'existence et une raison de poursuivre l'éternité mais ça je ne pouvais décemment pas lui dire.

- Si... c'est ce que tu souhaites, murmura-t-elle.

Qu'avais je fait ? Je ne pouvais pas partir sans être sûr qu'elle n'allait pas commettre une folie... Les humains pouvaient avoir des réactions très extrêmes suite à une rupture et je ne supporterais de l'imaginer mettre fin à ses jours.

- J'ai une dernière faveur à formuler, cependant. Si ce n'est pas trop te demander.

A nouveau me vint l'image de Bella attentant à ses jours et je ne pus m'empêcher de tressaillir.

- Tout ce que tu voudras, me répondit-elle d'une voix qui se voulait ferme.

- Pas d'acte téméraire ou stupide. Entendu ?

Elle hochait la tête. Afin de ne pas lui laisser d'espoir de retour je m'empressais d'ajouter.

- C'est à Charlie que je pense, bien sûr. Il a besoin de toi. Prends soin de toi... pour lui.

- D'accord.

Le plus dur était passé.

- En échange, je vais te faire une promesse. Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrai pas. Je ne t'entraînerai plus dans ce genre d'épreuves. Vis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé.

Son coeur battait de plus en plus fort. Que j'étais heureux de ne plus être en mesure de la faire souffrir dans l'avenir. Elle méritait le bonheur, plus que n'importe qui. Moi je survivrais tant bien que mal avec la pensée réconfortante qu'elle allait enfin pouvoir mener une vie normale.

- Rassure toi, vous autres humains avez la mémoire courte. Le temps guérit les blessures de ceux qui appartiennent à votre espèce.

- Et la tienne ?

- Eh bien... Je n'oublierai pas. Toutefois, ma... race se laisse facilement distraire.

Je me forçais à lui sourire en lui sortant le plus gros de tous les mensonges.Jamais je ne pourrais me distraire, l'éternité s'annonçait cruelle et brutale, je m'apprêtais à ressasser sans cesse les merveilleux moments passés auprès de la femme de ma vie, de celle à qui je brisais le coeur.

- Voilà, c'est tout. Nous ne t'importunerons plus.

- Je ne reverrai pas Alice, haleta-t-elle.

Ma soeur avait vu juste, elles étaient réellement devenues de grandes amies et sa perte allait également être douloureuse.

- Non. Ils ne sont plus ici. Je suis resté pour te dire au revoir.

- Alice est déjà partie ?

Elle semblait incrédule.

- Elle aurait souhaité t'expliquer. Je l'ai persuadée qu'une rupture brutale valait mieux. Pour toi.

Sa respiration était rapide, elle sembla s'en rendre compte et entrepris de la réguler. Il était temps pour moi de partir. Mon avenir s'annonçait déjà assez sombre sans que je ne m'inflige d'autres tortures.

- Adieu, Bella.

- Attends ! Me cria-t-elle en tentant de me saisir.

Je lui pris les poignets en les lui plaquant sur le corps. Elle ne devait pas me toucher. Je risquais à tout moment de fléchir et je ne le devais pas. Rien que la chaleur qui émanait d'elle me grisait tout entier. Je ne pus, cependant, m'empêcher de m'approcher de son merveilleux visage, pour y déposer un dernier baiser sur son front. Mon dernier contact physique devait être inoubliable pour moi. Je voulais continuer à sentir le fer chauffé à blanc dans ma gorge en humant son parfum et sentir mes lèvres me brûler après l'avoir embrassé.

- Fais attention à toi, lui lançais je juste avant de prendre la fuite comme un voleur.

C'est plus du double post c'est du quadruple

Fouu c'est long tout ça, j'ai même pas encore lu celle de la gagnante

Ah c'est clair qu'on a eu de la lecture !!

Maggie je crois que tu as posté deux fois la fic de Pauline et du coup tu n'as pas posté celle d'Emeline.
En tout cas, on a de la lecture pour les prochains jours ça c'est sûr!

Merci Laura j'avais pas fait attention, c'est corrigé !

j'ai adoré celle de pauline !

très intéressant ces différentes visions !